Un jour ou rien allait comme tu le décris Etienne, je me suis dis après avoir tout essayé ou presque, que je n'avais rien à perdre quitte à faire l'inverse des autres quand le vent monte (ceux qui retendent leur voile) .
J'ai donc détendu ma voile petit à petit pour retrouver au fur et à mesure du contrôle
Cela m'a fait prendre conscience que retendre sa voile quand le vent monte, n'est pas toujours la bonne solution.
Ce n'est pas qu'une question de tenue de voile, mais surtout une question de contrôle du flotteur.
Donc en gros:
1. Voile étarquée en fonction des réglages de base à la cote en éliminant juste les plis du monofilm en tendant les lattes = FLOTTEUR LIBRE
2. Voile étarquée à partir des réglages de base, mais plus approfondis en retendant les lattes pour obtenir plus de creux se déplaçant vers le mat et au besoin détendre à l'amure = FLOTTEUR CALE.
Ce qui change entre le point 1 et 2 , c'est la pression sur le flotteur exercée par la puissance de la voile.
Il y a un 3 ème point qui change tout et que beaucoup d'entre nous néglige .
Celui de la tension des lattes.
De part cette tension en appuis sur les cam, qui eux même sont en appuis sur le mat, le mat se courbe encore un peut plus pour obtenir encore un peu plus de chute molle.
De ce petit détail, on a la possibilité d'optimiser encore plus la puissance et la souplesse de la voile , qui sans ça nous fait revenir au point 1.
Plus besoin de revenir au bord pour ajuster la tension à l'amure quand le vent monte , car tous les paramètres sont au rendez vous.
On a une voile qui a assez de puissance et assez de chute molle tout autant pour le light que pour le médium, pour un maximum de contrôle et de confort.
On peut dès lors mieux se caler dans son harnais sans avoir cette désagréable sensation de naviguer en mode de survie.
L'assiette du flotteur est plus stable, la voile respire bien elle encaisse bien les surventes et les appuis sur les pieds sont bien équilibrés.
Voilà