J'y vais de mon petit compte-rendu de session pour samedi à Westende
Arrivée vers 14:00 où je rejoins un pote kiter.
Plein soleil et un gentil vent sideshore bâbord, un peu on, 22-23 kts, bien pour 4.7 avec du volume.
Marée haute avec de petites vagues.
Moustache déjà à l'eau en 4.7 sur 78 litres.
Je grée 4.7 sur ma grosse planche de vagues de 90 litres (229*62 dite "la baleine").
Mise à l'eau et navigation peinard, le combo juste comme il faut pour avoir du planning immédiat dans la barre et suffisamment de contrôle au large.
A marée haute, les vagues sont petites et déroulent mal, mais elles permettent de sauter.
Quelques forwards tournés, un presque posé. Chaque session est une petite reconquête...
Puis le vent prend des tours, très fort et très rapidement. La 90 litres devient trop encombrante et la 4.7 clairement trop grande.
Le spot se vide de ses kiters et de ses windsurfers.
Moustache et moi changeons pour 4.2. Je sors ma planche de vagues "classique" - 82 litres, 249*57.
A la mise à l'eau, le vent s'est un peu calmé. Tant mieux... Le spot s'est aussi repeuplé du coup.
La marée est en train de descendre et les vagues se forment, relativement proprement, même si assez imprévisibles (Le cas classique de la côte belge ; on se cale sur une houle en formation depuis le large en attendant de la surfer. La houle sur laquelle on se trouve s’aplatit et c'est la vaguelette de devant qui finalement se lève et déferle impec.).
Le vent était un poil trop onshore pour que ça soit impec, mais malgré tout, il y a eu moyen de caler jusqu'à 3 bottoms/cutbacks sur des vagues qui montaient à un petit mètre et demi au moment dé déferler. Je retrouve les sensations des gros rails Angulo qui se calent dans la courbe et dessinent la trajectoire en pilote automatique.
Ma session s'est terminée par une petite galère. En traversant la barre, j'entends un "croc" venant de ma planche en sautant une vague pour la passer. A la vague suivante, j'avais ma voile en main et ma planche qui partait vivre sa vie toute seule. Rupture de la vis de la plaquette de pied de mât (celle qui maintient l'ergot de métal qui entre dans l'extension).
En quelques secondes, la planche était hors de portée, emportée par les vagues et le vent, et je me retrouvais à nager avec ma voile en plein dans la barre. Bonjour le brassage! Un grand merci au kiter qui a rattrapé ma planche avant qu'elle ne finisse dans le brise-lame, et qui l'a ramenée sur la plage. En me laissant pousser par les vagues, j'ai fini par avoir pied, et à parvenir à sortir avec ma voile, sans casse (merci la construction Ezzy).
La morale de l'histoire : vérifier son matos quand on navigue en mer. Cette plaquette avait 12 ans et en avait vu des vertes et des pas mûres à l'époque ou je naviguais intensément. Si la rupture avait eu lieu au large, ça aurait été moins cool...
Bonne session néanmoins
, et sympa d'avoir fait la connaissance de Cisco et de son fiston à la fin.