Equinox a écrit:Bon voila mon petit résumé tardif, car en déménagement ce dimanche.
Quelle session inoubliable par ce contraste entre les molles et les coups de vent sous des trombes de pluies. Quel spectacle magnifique.
Un moment en suivant hugues vers le large, c'était une véritable estampe japonaise. Deux bateaux au ralenti, Hugues et moi full planning. L'horizon bouché par une espèce d'ouate blanche et le plan d'eau devenait blanc sous l'impact des gouttes de pluie. J'ai eu un véritable instant de grâce.
Hugues aussi d'ailleurs, car quand on a réussi à rejoindre le bord, il m'a dit même juste pour ces quelques bords cela fallait la peine de venir. Mais on a eu droit à plusieurs bonus sur l'après-midi
Sophie m'a demandé au retour si on disparaissait dans une quatrième dimension et si les nuages étaient chargés de cocaïne au vu de nos sourires béats et de nos éclats de rire à Hugues et moi.
Etienne en mode plus prudent restait plus proche des bords mais cela ne l'a pas empêché d'avoir une belle galère. Mais tout est bien qui finit à peu près bien (sorry pour ta voile). J'espère d'autres aussi sympa rapidement. Bon Etienne n'oublies pas de me ramener un litre de sang ou un bon steak pour refaire mes globules rouges suite à ton sauvetage (c'est coupant les rochers)
Content aussi d'avoir croisé mistral4u qui m'a l'air bien sympa.
Comment va ta main ? Des points de suture ? Heureusement qu'il n'y avait pas de requin blanc dans les environs , il aurait été attiré c'est sur !
En tout cas merci de votre aide ( toi , Sophie et Hugues) ; comme quoi naviguer à plusieurs c'est plus sécurisant. Un simple pépin se transforme vite en situation plus grave lorsque l'on est plus loin ou que l'on a froid ou que le vent forcit soudainement . Le stress lié à des échecs répétitifs tels des waterstarts ou le fait de tenter de reconnecter la planche au gréement épuisent le windsurfer. S'en suit un sentiment d’insécurité et d'impuissance qui mène à la panique .